consortium

le projet cold worlds

Cold Worlds utilise la technique des microlentilles gravitationnelles pour explorer une niche unique: les planètes froides dont la masse peut être aussi petite que celle de la Terre et orbitant tout type d’étoiles (même les résidus stellaires), des vieilles planètes se trouvant sur de larges orbites, les planètes libres (c.à.d non-liées à une étoile) et même des exolunes orbitant des planètes extra-solaires.

Durant les 10 dernières années, la communauté a évolué d’équipes individuelles compétitives, OGLE, MOA, PLANET, µFUN, MINDSTEP, ROBONET, à un réseau mondial de télescopes permettant de coordonner les observations et de partager les données ainsi que les modèles, quasiment en temps réel.

Ces 4 dernières années ont été très productives avec la détection de plus de 60 nouvelles planètes qui sont pour la plupart indétectables par les autres méthodes. Les membres de Cold Worlds ont joué un rôle important, avec la découverte des premières planètes dites Super Earth et en montrant qu’avoir une planète est la règle générale pour les étoiles. Maintenant, la communauté microlentille est en train de se métamorphoser en un réseau international de caméra à grands champs, OGLE-IV (Chili), MOA-II (Nouvelle Zélande), KMT (Chili, Afrique du Sud, Australie) augmentant ainsi d’un facteur 5 l’efficacité de détection. Actuellement, les membres de COLD-WORLDS se concentrent sur la mesure de masse précise de planètes déjà découvertes, en utilisant les télescopes de 10 m KECK à Hawaii et le télescope Spatial Hubble.

les objectifs

1. mesurer

Les masses des planètes de manière précise grace à des observations à haute résolution angulaire avec le KECK et Hubble. L’abondance de planètes froides de quelques massses terrestres sur des orbites de 1 à 10 unités astronomiques.

2. Déterminer

Si les candidats de planètes non-liées détectées par microlentille sont vraiment non-associés à une étoile, ou est-ce que celle-ci se situe à une orbite supérieure à 10-100 UA

3. spécifier

La différence entre les populations de planètes se trouvant dans le Disque et le Bulge.

4. définir

Comment mesurer la masse précisément de manière routinière avec une précision meilleure que 10% avec les satellites Euclid (ESA, lancement prévu 2023) et Roman Space Telescope (NASA) ?

5. établir

Quelle est la profondeur optique gravitationnelle dans les champs à très forte extinction dans le plan galactique pour les surveys Euclid et Roman, et que pouvons-nous apprendre sur les structures du Bulge et du Disque à basse lattitude ?

deux voies sont actuellement utilisées

Pour améliorer la précision sur la masse et les distances des systèmes planétaires détectés et d’étudier la nature des planètes libres candidates :

Utilisation de l’effet de parallaxe Terre-Espace 

avec Spitzer (2014-2016) et Kepler-K2 (2016), ou alors en combinant les satellites Euclid (ESA) et Roman (NASA

Observations d’évènements passés avec des caméras à très haute résolution angulaire telle que sur le KECK, VLT, SUBARU et HST. 

Aujourd’hui, en 2021, nous développons ces deux approches complémentaires en simultané.

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